Théophile Alexandre Steinlen et les chats

Théophile Alexandre Steinlen est le second artiste que nous vous présentons dans la série un peintre et des chats. En effet, nous avions inauguré le sujet avec Louis Wain.

D’origine suisse, né en 1859, il sera naturalisé français en 1901. C’est un créateur touche à tout qui fut peintre, graveur, illustrateur, sculpteur et affichiste.

Ses créations épousent l’art nouveau tout en flirtant avec le réalisme.

 

C’est quoi le réalisme ?

C’est un courant artistique qui apparait en France et en Grande Bretagne dans le courant du 19ème siècle. Dans un premier temps il se définit en opposition au romantisme par des représentations brutes, en quête de réel et explorant des thèmes sociétaux majeurs.

C’est quoi l’art nouveau ?

L’art nouveau est un mouvement artistique qui prendra tout son essor au début du 20eme siècle en Europe. Lui aussi courant d’opposition, c’est du classicisme et de l’industrialisation qu’il se détache.
Esthétiquement parlant, c’est une époque artistique marquée par les rythmes, les couleurs, les représentations d’éléments de la nature et de douces courbes féminines.

La vie de Theophile A.Steinlen et ses relations avec les chats

Contrairement à Louis Wain, Théophile ne peignait pas que des chats. Il est également connu pour ses prises de positions politiques : nombres de ses œuvres représentent des personnages miséreux et mis en marge par la société de l’époque. Certains de ses nus féminins ont également étés très appréciés.

Il s’installe à Montmartre avec sa femme Emilie en 1883 et s’entoure rapidement des artistes qui y vivent déjà, notamment en fréquentant le cabaret « Le chat noir » duquel vous connaissez certainement la très célèbre affiche réalisée par notre artiste. Ses revendications politiques et sociales l’amènent naturellement à se rapprocher, entre autres, de Toulouse-Lautrec et d’Aristide Bruant.

Steinlen a dessiné de nombreux chats au cours des années. Ces modèles poilus trouvaient refuge dans l’atelier de l’artiste. Le lieu fut alors surnommé « cat’s Cottage ». Là bas, tous les miséreux sont les bienvenus, humains et félins. Il leur offrait tant que faire se peut le gite et le couvert. C’est là bas qu’il fit la connaissance de Jehan Rictus dont il illustrera les œuvres.

théophile alexandre steinlen monogramme

Même le monogramme de l’artiste représente une forme féline !

De nombreuses œuvres de l’artiste sont disponibles à l’impression sur toile. J’aime beaucoup ce site qui propose de nombreuses options dans la réalisation.

À très vite,

Laëtitia

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